Genre: Franco / Biographical
Réalisateur: François Bouvier
Distribution: Debbie Lynch-White,
Émile Proulx-Cloutier, Mylène Mackay
Durée: 103 minutes
Ce drame biographique raconte l’histoire
de Mary Travers, mieux connue sous le nom de La Bolduc. Jeune mère de famille,
elle se laisse convaincre d’aller jouer de la musique dans un théâtre question
de gagner quelques sous pendant que son mari est incapable de travailler. Elle
obtiendra bientôt le succès en tant que porte-étendard du petit peuple qui a
tant besoin de se divertir de sa misère.
La Bolduc a en quelque sorte été la
première vedette du Canada français. Même si sa musique a longtemps été regardée
de haut par les snobs, je suis content que ce film puisse contribuer à lui
redonner ses lettres de noblesse. Debbie Lynch-White est criante de vérité et
fort touchante dans le rôle-titre. Elle rend bien cette grande dame du Québec.
Les autres comédiens et comédiennes ont aussi bien fait dans leur rôle
respectif.
Les lieux et l’atmosphère de la
période où a vécu La Bolduc a été bien rendu à l’écran. J’ai aussi apprécié que
la place de cette chanteuse du peuple dans l’histoire du Canada ait été placée
dans son bon contexte, en juxtaposition avec d’autres personnages comme Thérèse
Casgrain.
Le rythme du film était peut-être un
peu trop effréné à un certain moment, donnant l’impression qu’on tentait trop
de se dépêcher pour arriver à quelque chose de plus intéressant, mais, somme
toute, La Bolduc est un très bon film qui vaut la peine d’être vu. Beaucoup de
scènes touchantes.
Note:
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