Well, hello there, kind folks. If you’re visiting this blog of mine, I presume that you have a certain interest in the cinema. As for me, even since my early childhood, I have had a deep love of everything related to movies and television. As far as I can remember, I have been more at ease in front of a screen than in the yard, outside, playing. It is a great way to travel, though other people’s stories, without having to foot any kind of steep bill. Over the years, I feel that movie-watching has even fuelled my own creativity.

All that being said, I welcome you in my Cinephile’s Nest. I hope you enjoy it here, feel free to come back at any time. Here you will find reviews of current movies and older ones. TV shows also. Some classics that have remained some of my favourites, some that have disappointed me. I will use a very basic star (*) system to grade them from 1 to 5 (5 being sliced bread level). Remember, these are just my tastes. I will try to explain in each review what I liked about these particular movies, without giving spoilers.

Il y aura aussi des critiques en français pour les films francophones, car j'aime également le cinéma dans ma langue maternelle. Avant d'apprendre l'anglais, plus jeune, je louais des tonnes de films traduits en français, surtout ceux de Bud Spencer et Terrence Hill. Ma mère a eu le choc de sa vie lorsqu'un jour, dans la boîte d'un de ces films, Deep Throat avait malencontreusement inséré. Une expérience formatrice pour le jeune cinéphile que je suis.

Bienvenue à tous, amusez-vous bien.

I welcome you all here, enjoy yourself.

Friday, November 25, 2016

Mourir à tue-tête (1979)

Genre: Franco / Drama / Documentary
Réalisateur: Anne Claire Poirier
Distribution: Julie Vincent, Germain Houde, Monique Miller, Micheline Lanctôt
Running time: 96 minutes



À mi-chemin entre l’œuvre de fiction et le documentaire, Mourir à tue-tête est en fait un manifeste féministe sur le viol. Une réalisatrice et une monteuse travaillent à un film sur le viol et s’interrogent sur ce sujet controversé. Les scènes de leur film sont entrecoupés de leurs discussion, d’images d’archives montrant les diverses façons dont les hommes ont violé des femmes dans l’histoire de l’humanité et d’une portion où divers personnages féminins de différentes couches de la société tenter d’expliquer leur vision du viol à un juge mâle très peu ouvert d’esprit.

Le film auquel travaillent la réalisatrice et sa monteuse raconte l’histoire de Suzanne, une infirmière sortant de son quart de travail tard le soir. Elle est accostée par un homme qui la traîne de force dans la partie arrière de son camion pour la violer. La scène du viol, tourné à partir du point de vue de la victime, est d’une dureté incroyable, autant dans la parole que dans le geste. Le cauchemar de Suzanne s’éternise et nous en venons à nous sentir comme si nous étions dans ses souliers. Germain Houde est convaincant au point d’en être déconcertant dans le rôle du violeur. La haine et le mépris que son personnage éprouve pour les femmes transpirent de tous les pores de sa peau. La réalisatrice a fait du bon travail en montrant ce qui devait l’être avec honnêteté sans tomber dans l’exploitation de la nudité.

Comme toute œuvre féministe, ce film d’Anne Claire Poirier manque grandement de nuances. En voyant ce film, on pourrait croire que tous les hommes sont des violeurs potentiels et qu’il n’y a jamais eu de femmes violeuses et de gars violés. Nous savons tous que, même si les proportions sont moindres, ces derniers phénomènes existent bel et bien.

Cela étant dit, comme tout bon documentaire, ce film de 1979 avait un message à passer et voulait donner une voix aux femmes. Il est encore d’actualité, malgré les préjugés véhiculés, et il serait encore apte à alimenter les discussions. En ce sens, Mourir à tue-tête demeure une œuvre à voir.
Note: «««

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