Réalisation: Daniel Roby
Distribution: Patrick Huard, Justin Chatwin, Paul Doucet, Sarah Mulch
Durée: 132 minutes
À la fin des années 70, c’est l’ère
du disco, et Montréal n’y échappe pas. Bastien Lavallée est le roi du disco à
Montréal. Vedette locale, il fait la pluie et le beau temps à la télé et dans les
clubs, comme le Starlight. Dans son entourage, il y a aussi Jonathan Aaeronson,
une autre vedette de la radio et de la télé ; Tino, un garçon de
restaurant qui est danseur disco dans ses temps libres ; Adriana, une
mannequin qui aspire à devenir chanteuse disco ; Gilles Lefebvre, un
réalisateur de disque et propriétaire de club aux pratiques discutables ;
Mimi, une ancienne chanteuse de gogo sur le déclin, et bien plus encore.
Ce film comporte des personnages fictifs, mais certains sont inspirés de vraies personnalités. Bastien Lavallée est inspiré d’Alain Montpetit et Jonathan Aaronson de Coco Douglas Leopold. On nous rend bien l’époque du disco à Montréal. Il y a un sentiment d’authenticité dans les décors, les costumes et les looks. On y voit un monde de fête, d’hédonisme, de débauche et de drogue.
Il semble y avoir un excès de personnages dans ce film, ce qui fait que l’histoire s’en va un peu dans tous les sens. Il aurait été utile de réduire à cet égard. C’est aussi bizarre d’avoir mis de nouveaux noms sur des gens qui ont vraiment existé, mais de relater des événements assez proches de la réalité de ces personnalités connues. L’aspect légal qui l’a emporté, j’imagine. Somme toute, Funkytown est un film correct et divertissant le temps que ça dure. Comme le disco, en fait.
Rating: «««
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