Genre: Franco / Horror
Réalisation: Fabrice Du Welz
Distribution: Laurent Lucas, Jackie
Berroyer, Philippe Nahon
Durée: 94 minutes
Marc Stevens est un chanteur qui
voyage seul dans sa camionnette pour faire son spectacle, destiné plus particulièrement
aux personnes âgées, dans les différents coins de la Belgique. Alors qu’il
quitte une maison de retraite après son tour de chant pour se rendre à un autre
événement pour Noël, le véhicule de Marc tombe en panne dans un coin isolé,
tout près d’une auberge. L’aubergiste, Bartel, promet d’aider le jeune chanteur,
mais, le prenant pour la réincarnation de la femme qui l’a quitté et lui a
brisé le cœur, il le séquestre, le viole et l’enlaidit en lui coupant les
cheveux pour s’assurer de le garder pour lui.
Quel film déstabilisant. Je sais que
le réalisateur s’est inspiré de différentes œuvres du cinéma européen du même
genre, mais j’y ai aussi vu des traces de Misery et de Deliverance. Calvaire met
en scène des personnages effrayants de véracité. L’ascenseur ne monte pas jusqu’à
l’étage du haut pour les habitants de ce village où Marc Stevens se retrouve
prisonnier. Même si le jeu est parfois un peu gros, l’atmosphère du film et la
tension qui monte peu à peu fait ressentir toute la pression que le personnage
principal doit vivre. Certaines scènes sont particulièrement dures, de par les
sons et de par l’image. Un film à voir, mais pas pour les âmes sensibles.
Note: ««««